Olivier Pin, directeur général de Docusign France, invité de Thomas Hugues sur B SMART
Conséquences de la pandémie, déploiement de la signature électronique et croissance de Docusign, sont autant de thèmes abordés dans cette émission.
Conséquences de la pandémie, déploiement de la signature électronique et croissance de Docusign, sont autant de thèmes abordés dans cette émission.
Michael Kefi est le directeur juridique de Stuart et Pick Up, entreprises du groupe La Poste spécialisées dans la livraison et clientes de Docusign. Il est au côté d’Olivier Pin dans cette session question-réponse. Leur dialogue au sein de l’émission Écosystème, programme consacré aux entreprises et à leurs partenaires_,_ permet un retour client sur la digitalisation au sein de l’entreprise.
Une croissance globale, mais aussi et surtout française !
Si les États-Unis représentent toujours la part la plus importante du marché, la croissance en France est plus rapide que la croissance mondiale. Avant la pandémie, Docusign atteignait déjà 40% de croissance, mais la crise a accéléré la digitalisation des processus en poussant les entreprises les plus réticentes à adopter la signature électronique pour continuer à signer des contrats. La signature électronique, comme l’explique Olivier Pin, fait partie d’un processus clef au sein de l’entreprise.
Au-delà de la signature électronique
Olivier Pin rappelle que si la signature électronique est le point le plus évident de la digitalisation, une fois que le contrat est signé, d’autres demandes apparaissent. La solution Docusign permet une réponse à ces demandes de façon à gérer tout le cycle de vie du contrat. Michael Kefi témoigne de l’utilisation du Contract Lifecycle Management (CLM) pour interconnecter les systèmes au sein de ces entreprises. Stuart et Pick Up étant deux entreprises spécialisées dans la livraison, les contrats y sont omniprésents. La digitalisation de ceux-ci avec Docusign a permis un renforcement de la sécurité puisque la signature électronique a remplacé la traditionnelle case à cocher. “Aujourd’hui, on a un contrat qui est automatiquement signé avec la preuve de qui a signé” relève le directeur juridique.
Les quatre piliers phares
Selon Michael Kefi, la digitalisation des processus contractuels au sein de ces entreprises se base sur quatre piliers principaux : la gouvernance, l’efficacité, la sécurité et la conformité. Le directeur juridique insiste sur le gain d’efficacité de la digitalisation qui rend possible l’automatisation d'une partie de la charge de travail en connectant, par exemple, les RH, les vendeurs et les juristes. Au-delà de ces questions de gouvernance, il y a surtout la sécurité et la conformité puisque la signature électronique est aujourd’hui parfaitement encadrée légalement.
Un marché d’avenir
Chaque département d’une entreprise signe des accords avec des partenaires, des employés, ou des clients. Les solutions de Docusign comme la signature électronique et la suite d’applications Agreement Cloud qui permet de gérer l’ensemble du cycle de vie des contrats, peuvent être utilisées dans tous les métiers au sein d’une même entreprise. Cette potentialité est soulignée par Olivier Pin qui montre que la digitalisation n’est pas un terrain figé, où tout aurait déjà été conquis. Le marché de la signature électronique a donc encore de beaux jours devant lui, puisqu’il est évalué globalement à 25 milliards de dollars, et comme le note Olivier Pin : “on en est encore loin”.