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Maîtrise de l’IA : défis et opportunités

RécapitulatifLecture : 6 min

Les technologies de l'IA vont révolutionner notre travail. Mais sera-t-elle entravée par un déficit de compétences des collaborateurs et des nouvelles recrues ?

L'intelligence artificielle (IA) est en train de transformer le monde du travail. Elle a déjà la capacité d'automatiser des processus autrefois répétitifs et chronophages, d'être exploitée pour accélérer les stratégies et la prise de décision, et plus globalement, de bousculer tous les postes de l'entreprise. En 2023, 59% des entreprises ont signalé une augmentation de leur chiffre d'affaires après avoir mis en œuvre des outils assistés par l'IA.

Mais est-ce aussi simple que cela ? Les entreprises sont-elles suffisamment préparées et leurs employés suffisamment formés pour tirer parti du potentiel de l'IA ?

L'un des principaux défis auxquels l'IA est confrontée n'est pas d'ordre technologique. Elle est plutôt entravée par le manque de compétences qui permettraient d’en utiliser la puissance. Ce n'est pas un phénomène nouveau et il est mondial. Le Forum économique mondial estime en effet que 50% de la population mondiale a désespérément besoin de nouvelles compétences pour répondre à la demande des entreprises en matière d'IA. Ce rapport indique également que si rien ne change, ce chiffre pourrait atteindre 90% d'ici 2030.

Ces chiffres sont corroborés par le Digital Maturity Report  2024 réalisé par Docusign. Ce rapport, qui compare les réactions et les perceptions de 1800 décideurs en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Irlande face aux défis et aux opportunités qu'offre le numérique pour l'avenir, indique que 72% des organisations estiment avoir un déficit de compétences dans le domaine de la technologie en général, et que 63% d'entre elles ont des lacunes en matière d'IA. 

Les lacunes les plus évidentes en matière de compétences en IA concernent des domaines tels que le Deep Learning, le traitement du langage naturel et l'automatisation des processus robotiques. Par ailleurs, ce besoin de nouvelles compétences numériques ne concerne pas uniquement les départements informatiques. Les départements RH, marketing, ventes, service client, finance et surtout la recherche et le développement sont de plus en plus des moteurs en matière d’adoption de nouvelles technologies.

Les entreprises constatent l'impact de cette pénurie de compétences de plusieurs manières. 53% des personnes interrogées déclarent ne pas être en mesure de répondre efficacement aux impératifs technologiques opérationnels quotidiens en raison d'un manque de talents, tandis que 55% déclarent ne pas être en mesure d'accomplir des tâches qui font partie de leur plan stratégique.

Utiliser l'IA pour combler le déficit de compétences

Les technologies de rupture n'ont pas pour objectif de prendre les emplois existants ou de remplacer la main-d'œuvre humaine. Elles sont destinées pour améliorer notre efficacité et réduire le temps passé sur des tâches sans valeur ajoutée.

Par exemple, la plateforme Docusign IAM peut transformer les processus d'accords obsolètes qui ralentissent une entreprise. Elle permet ainsi de sortir des fichiers PDF statiques, déconnectés des autres outils utilisés par l’entreprise et de gagner en productivité en évitant les tâches répétitives.

Un peu plus de la moitié (52%) des entreprises interrogées dans le cadre du rapport déclarent être déjà bien équipées pour tirer parti des opportunités liées à l'IA. Elles sont 32% à déclarer vouloir augmenter leurs investissements dans l'IA et l'apprentissage automatique au cours des 12 prochains mois.

Les entreprises se tournent de plus en plus vers l'IA pour remédier aux pénuries de compétences critiques au sein de leur main-d'œuvre. Ainsi, le nombre d'entreprises qui utilisent des outils tels que ChatGPT pour améliorer l'efficacité de leurs opérations et combler le déficit de compétences a augmenté de 42%.

Cette évolution permet aux entreprises de combler les écarts de compétences de manière plus efficace, mais elle s'accompagne de nouveaux défis, tels que la nécessité pour les employés de développer des compétences liées à l'IA et d’optimiser l'apprentissage et l'expérimentation de l'IA.

Notre rapport a révélé que seulement 11% des entreprises disposent d'un responsable dédié à l'IA au sein de leur organisation. Pour la majorité d'entre elles, cette tâche a été déléguée soit au CTO/CIO (31%), soit au PDG (29%). En conséquence, seules 32 % des entreprises déclarent se sentir prêtes pour l'IA.

Les entreprises se trouvent dans une situation paradoxale. Seules 20% d’entre elles expérimentent régulièrement de nouvelles innovations technologiques disruptives comme ChatGPT ou Midjourney, tout en reconnaissant la valeur de l'IA et en souhaitant l'expérimenter davantage pour en tirer parti. Elles veulent aussi se concentrer davantage sur la stratégie à long terme. Mais paradoxalement, elles sont entravées par l'inefficacité des processus manuels et le travail à faible valeur ajoutée, malgré des investissements accrus dans les outils numériques. Elles attendent de l'IA qu'elle les soulage, mais ne disposent pas de ressources suffisantes pour développer leur expertise dans ce domaine. 

Les organisations qui cherchent à profiter des avantages de l'IA doivent mettre en place une stratégie de formation et de reconversion continue de la main-d'œuvre afin d'être prêtes pour un monde du travail centré sur l'IA. Aussi, les entreprises devraient combiner le développement des compétences internes avec des partenariats externes et des stratégies de recrutement. Une telle approche permettra aux entreprises de rester compétitives dans le monde de demain. 

La transformation numérique passe par l'adoption de l'IA

Notre ère est celle du numérique. Les organisations doivent considérer la technologie non pas comme une menace, mais comme un outil avec lequel elles peuvent progresser. La confiance dans la technologie est la première étape pour devenir une entreprise véritablement numérique. Des acteurs comme Docusign avec la plateforme Docusign IAM qui se concentre sur les accords B2B et B2C et garantit la confiance entre les parties grâce à des technologies telles que la vérification d'identité et l’analyse des données sont une source de confiance pour les salariés, les entreprises et leurs partenaires.

Combler le déficit de compétences en matière de technologie et d'IA en particulier ne se fera pas sans effort. Toutefois, l'adoption d'une stratégie visant à former les employés aux outils d'IA et l’instauration d’une culture de l'expérimentation et de l'apprentissage sont les premières étapes vers plus de maturité numérique.

Pour en savoir plus sur l’état des lieux de la transformation numérique en Europe et sur les meilleures pratiques à adopter aujourd'hui pour construire un mode de travail plus efficace pour les individus, les équipes et les organisations dans leur ensemble,  téléchargez notre rapport Docusign sur la maturité numérique 2024.

Digital Maturity Report 2024Téléchargez notre rapport